Les etapes incontournables pour ouvrir un restaurant en espagne

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Vouloir créer son propre établissement culinaire en Espagne est une ambition tout à fait légitime, lorsque l’on connaît la richesse et la diversité de la gastonomie ibérique. Afin de mener à bien ce projet, il sera essentiel de suivre et respecter certaines démarches administratives et réglementations locales. Voici les principales étapes à suivre pour ouvrir un restaurant en Espagne.

Première phase : choisir un statut juridique pour votre entreprise

Avant toute chose, il faudra décider du statut juridique pour votre futur restaurant. Vous pouvez choisir d’opérer sous différentes formes : entreprise individuelle (EI), société à responsabilité limitée (SRL) ou encore coopérative. L’immatriculation au Registre du Commerce local et l’obtention d’un code fiscal sont nécessaires dans tous les cas.

Mise en place d’une société à responsabilité limitée en espagne

La société à responsabilité limitée est une forme très courante d’entreprise en Espagne. Elle offre l’avantage de limiter la responsabilité des associés à leurs apports. Il faut compter un capital minimum de 3000 euros pour sa création. Les formalités comprennent notamment la rédaction des statuts, la déclaration d’activité auprès du Censo de Empresarios et l’immatriculation au Registre du Commerce.

L’option de l’entreprise individuelle ou de l’entrepreneur

Pour ceux qui souhaitent une structure plus simple, l’entreprise individuelle est une option intéressante. L’immatriculation au registre économique local et l’obtention d’un numéro fiscal individuel sont les principales formalités à réaliser.

Seconde étape : obtenir les autorisations nécessaires pour créer un restaurant en espagne

Diverses autorisations et licences seront requises pour mener à bien ce projet dans les règles de l’art. En voici quelques-unes parmi les plus importantes :

Les démarches auprès des organismes administratifs

L’autorisation de créer un restaurant doit être demandée auprès de la mairie du lieu où votre établissement sera situé et se fait généralement en trois étapes :

1. Le dépôt du dossier comprenant notamment le permis d’ouverture, la déclaration responsable ou communiqué préalable ainsi que les plans de l’établissement. 2. Le passage d’une commission technique pour vérifier la conformité aux normes en vigueur. 3. La délivrance de l’autorisation si toutes les conditions sont remplies.

Le respect des normes sanitaires et d’hygiène

La législation espagnole impose des normes strictes en termes d’hygiène et de santé. Vous devrez donc veiller à ce que votre restaurant réponde aux exigences requises. Une ou plusieurs inspections seront effectuées par les services vétérinaires lors de l’ouverture, puis régulièrement tout au long de la vie du restaurant.

Troisième étape : immatriculer votre entreprise en espagne

Que vous ayez choisi la forme juridique de la société à responsabilité limitée ou celle de l’entreprise individuelle, il faudra procéder à l’immatriculation de votre entreprise. Celle-ci se fait auprès de la chambre de commerce locale et permet d’obtenir un numéro d’identification fiscale (NIF).

Quatrième étape : veillez à assurer votre protection sociale et professionnelle

Même si cela peut varier en fonction de votre statut, vous devrez généralement vous affilier au régime spécial des travailleurs autonomes (Régimen Especial de Trabajadores Autónomos, ou RETA). Vous aurez ainsi accès à des prestations de sécurité sociale pour vous-même et votre famille, ayant droits. Par ailleurs, l’adhésion avec une assurance professionnelle est fortement recommandée, dans la mesure où elle permet de couvrir les risques inhérents à votre activité.

Les conseils pratiques pour réussir son installation en tant que restaurateur en espagne

Dans le cadre d’une expatriation ou si vous n’êtes pas familier avec les us et coutumes espagnoles, plusieurs astuces peuvent être retenues :

1. L’inscription au registre des Français établis hors de France auprès de l’ambassade ou du consulat général. 2. Le recours aux membres de la chambre de commerce et d’industrie française présents sur place, afin de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. 3. La prise en compte des spécificités culturelles régionales pour construire une offre culinaire adaptée aux goûts et habitudes locales.

Enfin, il s’agit également de rester attentif à l’évolution de la législation et des normes impliquant votre domaine d’activité, notamment dans le secteur encore très surveillé de la restauration.